Haras national du Pin © Francois-Levalet

Haras national du Pin, un peu d'histoire

Le Haras national du Pin, surnommé le « Versailles du Cheval » est, en effet, marqué de l’empreinte du grand siècle puisqu’il est né de la volonté de Louis XIV et de Colbert. Napoléon ré-instaurera les lettres de noblesse de ce grand monument après la Révolution qui a entraînée la chute des Haras Royaux.
Écrin de verdure où le cheval est roi, le domaine du Haras national du Pin s’étend sur plus de 1100 hectares. Initialement dédié uniquement à la reproduction de chevaux, il a traversé les péripéties de l’Histoire et est aujourd’hui un site touristique qui connaît toute l’année de nombreuses manifestations.
Des visites guidées, un espace muséographique qui donnent aux visiteurs la possibilité de tout savoir du cheval, des spectacles et animations ou démonstrations variées, des expositions, des compétitions sportives, autant de facettes qui en font un lieu unique à découvrir.

Un peu d’histoire :

Au XVIIème siècle, le cheval est élevé dans de petits haras, dispersés à travers le royaume.
A son avènement au trône, Louis XIV décide de fonder l’administration des Haras Royaux.
Afin de répondre aux besoins de son armée et des travaux quotidiens (transports, agriculture…), le roi de France souhaite fournir des chevaux performants.
Le 17 Octobre 1665, par arrêté du Conseil du Roi, la création et l’administration des Haras Royaux sont mises en place par Jean-Baptiste Colbert, intendant et contrôleur général des finances. Ils ont pour objectif de produire des chevaux performants, une fois les races sélectionnées.

Le premier haras du roi est fondé à Saint Léger, à proximité de Saint Germain en Laye – sa ville natale. Mais cet endroit est peu favorable à l’élevage et ne convient pas au roi. En 1714, il charge son grand écuyer François Gédéon de Garsault, de prospecter vers un lieu plus propice, afin de transférer son haras. Le 2 Avril 1715, le haras est déplacé dans un endroit réputé pour la qualité de ses pâturages, le Buisson d’Exmes appelé autrefois la forêt d’Hiesmes.

La construction du Haras commence après la mort de Louis XIV en 1715, sous le règne de Louis XV. En 1730, les premiers étalons arrivent.
Les premiers plans sont confiés à Jean-Hardouin Mansart. Après sa mort, son élève Robert de Cotte, premier architecte du roi, poursuit les plans de celui-ci. L’édification du nouveau haras est exécutée par l’architecte Pierre Le Mousseux.

En Janvier 1790, l’Assemblée Constituante décrète l’abolition des institutions des haras en France, au nom de la Liberté. La réglementation concernant l’élevage des chevaux est supprimée.

L’administration des haras est rétablie en Juillet 1806, par Napoléon, devient impériale et est placée sous tutelle du Ministère de l’Intérieur.
A cette époque, le Haras d’Exmes devient le Haras du Pin.
Par ce décret, il devient impérial et en 1863, le haras est consacré par la visite officielle de Napoléon III.

La Première Guerre Mondiale marque un nouveau coup dur. L’émergence des véhicules blindés décline l’utilisation de la cavalerie. De plus, les chevaux disparaissent peu à peu en raison de l’apparition des nouvelles machines agricoles motorisées.

Depuis les années soixante, l’élevage s’est principalement tourné vers le loisir (équitation, sports…) et la compétition (courses, saut d’obstacles…).
Les Haras Nationaux poursuivent l’élevage des chevaux afin de multiplier et améliorer les races et assurent une production de qualité jusqu’en 2010. Désormais la reproduction équine est totalement privée.

Le Haras du Pin, le « Versailles du cheval »

Suite aux restaurations du XIXème siècle, le Haras du Pin a conservé son apparence originelle et son architecture classique du Grand Siècle.
Les façades en brique rouge, les toitures en tuiles plates, les cours , la grille en fer forgé, les sauts de loup à l’entrée de la cour d’honneur en fer à cheval et l’allée appelée « Avenue Louis XIV » sont classés parmi les Monuments Historiques.
Enfin, le véritable trésor se trouve dans les écuries : le cheval et les savoir-faire des agents transmis depuis plus de 300 ans représentent la splendeur même de ce Haras, appelé le « Versailles du cheval ».

Le Haras du Pin abrite une collection admirable de voitures hippomobiles, qui pour la plupart sont protégées au titre de Monuments Historiques depuis 1987.

En suivant une visite guidée du Haras national du Pin, vous ferez une promenade au cœur des écuries qui logent des chevaux de races différentes et qui vous sont présentés lors des spectacles (d’avril à septembre) ou lors des présentations des Jeudis du Pin (de juin à mi-septembre). En saison de reproduction (mars à juillet), vous pouvez aussi admirer les étalons et juments qui partent ensuite chez leurs éleveurs pour la gestation et les poulinages.

Au delà des écuries, vous découvrirez les remises à voitures hippomobiles, la sellerie d’honneur ou les différentes cours au nom de personnages importants dans l’histoire du Haras.
Cette promenade se poursuit avec la visite du parcours-découverte de l’écurie n°1, un univers coloré et moderne avec des technologies récentes pour mieux connaître le monde du cheval et le Haras national du Pin : films, bornes interactives, théâtre optique…
L’été, des visites techniques et démonstration vous permettent de prolonger l’expérience et d’approfondir vos connaissances sur la sellerie, la forge, le château, la manière d’atteler un attelage de tradition.

Enfin, les 150 journées de compétitions organisées sur le site vous permettent de voir le Haras chaque jour sous un angle différent mais toujours animé au service du cheval !

En groupe, seul ou en famille, avec votre entreprise, en voyage scolaire ou en week-end à la campagne, vous serez emerveillés par ce joyau niché au milieu d’un écrin de verdure…

Contact :
Haras national du Pin
02 33 36 68 68
www.haras-national-du-pin.com